Gestion des assurés sociaux relevant du RSI par la caisse de prévoyance sociale. Plfss 2017
Cet amendement étend les missions de la caisse de prévoyance de sécurité sociale de Saint-Barthélemy à la gestion des assurés sociaux relevant du RSI.
Cet amendement étend les missions de la caisse de prévoyance de sécurité sociale de Saint-Barthélemy à la gestion des assurés sociaux relevant du RSI.
Dans la mesure où, à Saint-Barthélemy, le CICE ne s’applique pas, l’allègement des cotisations constitue le seul levier de compétitivité pour les entreprises de ce secteur.
La diversité des statuts en fait un véritable laboratoire institutionnel dont les différentes expériences pourraient, sinon devraient, nourrir la réflexion sur le processus de décentralisation nationale.
Concernant plus directement le budget pour 2016, il est notamment marqué par la préparation du passage de la défiscalisation à la généralisation du crédit d’ impôt, dans l’ optique de la maîtrise de la dépense.
S’il est un sujet dont je me réjouis particulièrement de l’aboutissement, c’est celui de la DGC. Et c’est aussi une fierté d’avoir contribué à son issue. Tribune de Michel Magras.
L’ article 11 bis du Projet de loi de Finances pour 2016 entérine l’accord annoncé sur la DGC par le Président de la République. La DGC est fixée à 2,88 M€/an et le passif de 2008 à 2015 est réduit de moitié.
« Je souligne d’emblée que, si ces deux articles n’entrent pas en vigueur, cela n’aura d’impact, ni sur la procédure d’adoption des sanctions pénales, nis sur le projet de création d’une caisse sociale de prévoyance. »
À titre personnel, je pense que la mission Outre-mer a toujours fait l’objet d’un consensus. Aussi, je propose que mon groupe en adopte les crédits.
Le CICE continue sa progression : le recentrage des allègements de charges sociales patronales nous semble nécessaire, en compensation.
Mon amendement vise justement à intégrer Saint-Barthélemy aux territoires éligibles aux exonérations renforcées pour les secteurs d’ activités considérés comme les plus exposés.
Michel Magras a profité de l’examen au Sénat du PLFSS pour intervenir en faveur des entreprises du tourisme de notre île. Journal de Saint-Barth du 12/11/2015
Sept ans après le vote de la loi organique n° 2007-223 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer qui a érigé la commune de Saint-Barthélemy en collectivité d’outre-mer dotée de l’autonomie, la proposition de loi de Michel Magras considèrent que des ajustements du statut « se révèlent nécessaires dans un souci d’une meilleure adaptation à la réalité locale ».
L’adoption par la commission des lois de la proposition de loi organique portant diverses dispositions relatives à la collectivité de Saint-Barthélemy de Michel Magras inaugure la nouvelle procédure d’examen en commission. Avec cette procédure, le texte est directement examiné et modifié le cas échéant par la commission.
Après l’adoption au Sénat, le 1er octobre 2015, des conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi du droit outre-mer, Saint-Barthélemy va pouvoir être dotée d’une caisse de prévoyance sociale de proximité.
La question de l’organisation de la caisse est ainsi réglée. Il s’agira d’une caisse de proximité rattachée à la MSA, autrement dit, la deuxième caisse de sécurité sociale française.
Amendement n°80 du gouvernement et sous-amendements n° 82 et 83 de Michel Magras du 26 juin 2015.
Projet de loi modernisation du droit de l’outre-mer
Adoption de la proposition de loi organique de Michel Magras N°473, dans le texte de la commission modifié. Sénat le 29 janvier 2015
La proposition de loi que j’ai déposée, visant notamment à créer une caisse locale de prévoyance sociale permettrait un abaissement des charges en produisant un effet équivalent à celui du CICE.
Michel Magras a convaincu le Sénat d’adopter un amendement réduisant de 3 millions d’euros le montant de la DGC réclamée à la Collectivité. Article du Journal de Saint-Barth du 27 novembre 2014
Mon amendement a été adopté par le Sénat, soutenu par la commission des finances. Ce n’est donc qu’une première étape mais pas des moindres. Interview du Journal de Saint-Barth du 27/11/20114
Sans la faire disparaître juridiquement, l’amendement n°I-60 rectifié de Michel Magras demande au Parlement de fixer le montant de DGC à payer par la collectivité même si celle-ci est normalement de 5,6 millions d’€.
La collectivité de Saint- Barthélemy n’est que très peu concernée par le budget de l’État. Nous ne percevons aucune dotation de l’État français mais au contraire nous versons une dotation de compensation négative à l’État.
« L’annonce de la création d’une caisse locale de sécurité sociale a suscité de légitimes interrogations, voire des inquiétudes chez certains. Je souhaite donc vous rassurer avec cette lettre. »
« Financièrement cette caisse serait totalement autonome, dès lors que le texte (de loi) prévoit explicitement que les déficits éventuels devront être abordés par la Collectivité. Son financement proviendra des cotisations perçues localement sur les revenus d’activités, comme c’est le cas aujourd’hui. »
Proposition de loi organique portant diverses dispositions relatives à la collectivité de Saint-Barthélemy. Texte n°473 de Michel Magras, déposé le 17 avril 2014 et adopté définitivement au Sénat le 22 octobre 2015.
Cette proposition de loi n°474 rectifié de Michel Magras est caduque au profit de sa proposition de loi organique n°473 portant diverses dispositions relatives à la collectivité de Saint-Barthélemy.
Ma position sur la DGC n’a pas changé : si je peux comprendre techniquement, ou juridiquement, le principe selon lequel une dotation puisse être négative, je refuse néanmoins de l’approuver. Interview du Saint-Barth magazine. Janvier 2014.
Ce qui est à remettre en cause, c’est non pas tant le principe de la défiscalisation, mais ses modalités, comme je l’avais proposé dans mon rapport sur le tourisme en Guadeloupe et Martinique.
Intervention de Michel Magras sur les crédits outre-mer, le conseil et contrôle de l’État, la mission pourvoir public et la direction de l’action du gouvernement.
Bien entendu, une réponse facile consisterait à dire que cela est inclus dans la dotation globale de compensation. Mais, sans rentrer dans un débat technique, si tel était le cas, pourquoi, alors, est-il tenu compte des dépenses de l’État dans la DGC et non pas de ses recettes, c’est-à-dire des cotisations que nous versons ?