Dotation globale de compensation de charges : l’accord
S’il est un sujet dont je me réjouis particulièrement de l’aboutissement, c’est celui de la DGC. Et c’est aussi une fierté d’avoir contribué à son issue. Tribune de Michel Magras.
S’il est un sujet dont je me réjouis particulièrement de l’aboutissement, c’est celui de la DGC. Et c’est aussi une fierté d’avoir contribué à son issue. Tribune de Michel Magras.
L’ article 11 bis du Projet de loi de Finances pour 2016 entérine l’accord annoncé sur la DGC par le Président de la République. La DGC est fixée à 2,88 M€/an et le passif de 2008 à 2015 est réduit de moitié.
Michel Magras a convaincu le Sénat d’adopter un amendement réduisant de 3 millions d’euros le montant de la DGC réclamée à la Collectivité. Article du Journal de Saint-Barth du 27 novembre 2014
Mon amendement a été adopté par le Sénat, soutenu par la commission des finances. Ce n’est donc qu’une première étape mais pas des moindres. Interview du Journal de Saint-Barth du 27/11/20114
Sans la faire disparaître juridiquement, l’amendement n°I-60 rectifié de Michel Magras demande au Parlement de fixer le montant de DGC à payer par la collectivité même si celle-ci est normalement de 5,6 millions d’€.
Ma position sur la DGC n’a pas changé : si je peux comprendre techniquement, ou juridiquement, le principe selon lequel une dotation puisse être négative, je refuse néanmoins de l’approuver. Interview du Saint-Barth magazine. Janvier 2014.
Bien entendu, une réponse facile consisterait à dire que cela est inclus dans la dotation globale de compensation. Mais, sans rentrer dans un débat technique, si tel était le cas, pourquoi, alors, est-il tenu compte des dépenses de l’État dans la DGC et non pas de ses recettes, c’est-à-dire des cotisations que nous versons ?
La DGC de Saint-Barthélemy étant donc négative, la collectivité devra verser chaque année 5,6 millions d’euros à l’Etat afin de compenser le “ trop perçu“