Pour les territoires enclavés et insulaires,
le développement des liaisons satellitaires pour le déploiement des technologies numériques ne pourrait-il pas à terme supprimer les obstacles géographiques pour certaines installations?

De surcroît, les liaisons par satellites peuvent sauver des vies en cas de catastrophe naturelle. Une autre raison de se pencher sur le sujet pour les outre-mer.

Commission des afffaires économiques du 7 novembre 2018

Table ronde autour de M. Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques d’Orange, M. Riadh Cammoun, vice-président en charge des relations institutionnelles de Thales Alenia Space, M. Jean-François Bureau, directeur des affaires institutionnelles et internationales d’Eutelsat

M. Michel Magras. – Je me souviens de la mission France Très haut débit et de ses premières réunions. On nous expliquait alors que le numérique n’avait d’avenir qu’à travers la fibre et que le satellite n’était destiné qu’aux territoires éloignés et étendus. Le satellite semble avoir retrouvé une nouvelle vie, fût-elle transitoire. L’outremer a-t-il sa place dans votre programme ?

 

Réponse de M. Jean-françois Bureau, directeur des affaires institutionnelles et internationales d’Eutelsat :
Tout ce que nous avons dit correspond à la métropole. Nous avons investi en Outremer en lançant un satellite EUTELSAT-65 West dans la zone Antilles-Guyane. Nous participons d’ailleurs à l’appel d’offres de la société publique pour l’aménagement numérique de la Guyane (SPLANG). Fort de notre qualité de principal transporteur de télévisions au niveau national, nous continuerons à diffuser la technologie numérique en Outremer.